Entrevue avec Kim Auclair les relations de presse

J'ai fait une entrevue avec Kim Auclair

qui fait de la relation de presse et qui nous explique tous les trucs et stratégies à mettre en place pour se faire voir sur le web. Nous avons parlé de LinkedIn, mais nous avons parlé aussi des relations de presse en général, je te souhaite une bonne écoute.

Je travaille beaucoup trop, j'en ai trop, ce n'est vraiment pas assez, ce n'est pas productif. Je suis fatigué, j'ai perdu tout mon focus, la croissance va trop vite, du temps, j'en ai pas.

Tu es entrepreneur et au début c'était le rêve mais aujourd'hui tu n'as plus de vie, tu es à la bonne place, fais voyager ton entreprise te fera passer d'entrepreneur à chef d'entreprise.

Je suis Lucie Bouchard, fondatrice de l'Académie de l'éclosion et ici, je vais t'accompagner avec des entrevues, des histoires. Je vais te donner des trucs et astuces. Merci de faire partie de mon univers.

Je suis toujours au travail, je suis fatigué, je ne m'amuse plus, je n'ai plus de vie, je ne suis plus dans ma zone de génie.

Et c'est parti !

Donc, aujourd'hui j'ai le grand plaisir de recevoir Kim Auclair.

Donc Kim, qui vient nous raconter son parcours. Bonjour Kim, comment vas-tu ? Bonjour, ça va bien, je suis contente d'être avec toi aujourd'hui. Merci d'avoir accepté l'invitation. Donc Kim, pour les gens qui ne te connaissent pas sur LinkedIn, raconte-nous ton entreprise, ton parcours, qu'est-ce que tu fais exactement ?

Moi, je dois préciser. Je suis sourde, j'entends grâce à un implant cochléaire. Alors, pourquoi est-ce que je dis ça. C'est justement, ça a un lien avec ce que je fais. En 2003, un peu avant 2003, j'ai lancé ma première entreprise en 2003. Mais un peu avant, j'avais de la difficulté à me vendre, à être en personne, d'approcher les gens. Il y avait toujours des préjugés par rapport à la surdité, par rapport à mes compétences, mes capacités. Une fille sourde qui travaille dans le monde des communications, au niveau des employeurs, il y avait toujours quelque chose. Mais comme tout le monde, je voulais me faire connaître. Je voulais me faire voir. Je voulais montrer que j'avais quelque chose dans la tête, malgré mon handicap qui ne paraît plus aujourd'hui en fait. Donc, j'ai débarqué sur le web, les années vraiment dans les début 2000, tout ça.

Et puis j'ai lancé mon entreprise vraiment plus officiellement en 2003.

Donc, j'ai contacté rapidement les médias traditionnels. Je me demandais comment est-ce qu'une personne qui avait visé le journal le Gros, puis je voyais des profils d'entrepreneurs et je me disais, moi aussi, je veux être là. Moi aussi, je veux avoir ma face dans le journal. Je veux vu, j'ai un message à transmettre dans la presse.

Mais, je me demandais comment est-ce que ces gens-là faisaient. Puis, j'ai contacté les médias locaux. J'ai commencé vraiment à contacter personnellement, les gens pour avoir une petite vitrine, ça commençait à marcher. Je dirais que, j'ai fait plein de choses, vraiment je touche à tout en communication. Donc, j'ai fait du graphisme, j'ai fait des sites web, un peu de la mise à jour du site web, autant de la mise en page de livre, de la mise en page de magazine. J'ai vraiment touché à tout en communication. Et, animer de la radio, animer un podcast. Donc, j'ai fait beaucoup de choses. Mais, en fait, vraiment jusqu'en 2007, j'étais vraiment active sur les réseaux sociaux, vraiment en feu tout le temps. Et je montais, je montais.

Puis, en 2007, j'ai sorti un livre qui résumait mes dix premières années en affaires. J'ai comme terminé ce livre-là en me disant, ok, là, je suis prête à passer à la prochaine étape. Mais, ce n'est pas ça qui s'est passé.

Je me suis retrouvée en petite boule dans mon lit. Puis, c'est comme si on me refait une remarque. Oui, mais Kim, tu es sourde. Tu n'as même pas parlé de ta surdité, de comment est-ce que ça te rendait unique dans ta façon d'être, en tant qu'entrepreneur dans ton livre.

Et à cause de ça, j'ai pris deux ans de repos, si on peut dire, pour accepter ma surdité, comprendre qui j'étais par rapport à ma surdité, donc, faire réveiller un peu l'humain derrière. J'étais beaucoup dans les voyages, les missions commerciales. Je les faisais mais des fois, c'étaient beaucoup plus avec recul pour bien paraitre, que de le faire pour moi en interne. Donc, j'ai pris ces deux ans là.

Et quand je me suis relancée durant la pandémie, on imagine ici le boom de tout le monde se spécialise en média sociaux, marketing web et tout ça, donc communication web. Et puis là je me dis, comment est-ce que j'ai ma place, est-ce que j'ai encore ma place. J'ai fait beaucoup de média sociaux dans le passé, pour les entrepreneurs, et tout ça. Puis, est-ce que j'ai encore ma place.

Et puis je me suis rendue compte que je pouvais miser sur un aspect qui était moins vu. C'était les relations de presse, se faire connaître dans les médias. Alors, j'ai décidé de faire un accompagnement individuel one-one, d'environ deux, trois mois et demi, deux mois et demi, trois mois. Où est-ce qu'on trouve comment un expert en ressources humaines, j'ai une spécialité en ressources humaines, entrepreneurs.

Qu'est-ce qu'on peut faire pour faire parler de soi.

Donc, comment on peut provoquer, et puis comment on peut contacter les journalistes avoir leurs premières apparitions médiatiques sur leur sujet. Donc mon but, c'est vraiment de faire ce que j'ai fait. J'ai restructuré, tout fait pour moi même. Je l'ai amené dans un accompagnement. Je ne fais pas de relations publiques. Dans ce sens, je sais où est-ce que je me démarque, l'estime qu'ils font dans les relations publiques, des relations de presse. Pour moi, c'est un mélange média sociaux et vraiment, comment on peut approcher les médias.

Donc, on voit aussi que le message comment structurer son message, comment promouvoir son message, comment bâtir sa liste de média. Je l'ai bâtie avec toi. Et, je te l'envoi pour toi, du communiqué de presse. Comment écrire le communiqué de presse, comment l'envoyer donc faire que les personnes apprennent, autant dans, pas trop théorique, mais dans l'action avec moi. Puis, je le fait avec lui. Fait qu'il voit la vibe que ça donne et tout ça.

Évidemment, ensuite, s'ils veulent poursuivre avec moi, ils peuvent. De toute façon, je leur donne aussi la liste de médias. Donc, ils ont établi un premier contact avec les journalistes. Alors, ils peuvent poursuivre. Là, je leur dis quoi faire, est-ce qu'ils veulent poursuivre la relation. Mais si ils ont d'autres raisons pour faire parler d'eux et puis qu'ils veulent vraiment structurer mieux leur campagne, si je peux les aider et tout ça.

Donc ça, c'est vraiment un accompagnement qui est propre à moi. Et, c'est ça que je fais. C'est ça qui m'a amené à faire tout ça.

Écoute, j'aurais le goût de te poser comme question, est-ce que tu as des secteurs en particulier que ça fonctionne mieux, la relation de presse ?

Oui, je te dirais que le monde des affaires, les ressources humaines, leadership, c'est aussi des causes, des organismes sans but lucratif, des entreprises qui ont des causes, des défis intéressants.

Ça marche bien avec moi. Donc, ça marche bien, également tout le secteur de la santé, de l'audition. Ça, c'est naturel pour moi. Mais, j'ai eu récemment un défi pissenlit.

Pour les défis pissenlit qui étaient là dans sa deuxième édition.

C'est d'inviter la population à ne pas tendre leurs gazon, de laisser pousser les pissenlits. C'est bon pour la nature. Donc, j'étais à la deuxième édition, alors c'était facile pour moi de poursuivre ce qui avait été mis en place. Alors, j'ai lancé le communiqué de presse, faire le suivi, les relances avec les médias. Donc, ça c'était très facile pour moi.

Il y en a d'autres que c'est des coachs, beaucoup de coach affaire, entrepreneur. Donc, comment est-ce qu'on peut les amener sur la place médiatique. Qu'est-ce qu'on peut faire de plus. Alors, je leur montre, oui, il va avoir le e-book, oui, il y a plein de stratégies pour faire, mais c'est pour appuyer le message. Donc, j'essaie de faire, oui, tu as un message à partager. Mais comment tu peux appuyer ton message. Est-ce qu'on peut concevoir un petit quelque chose de plus pour venir appuyer un outil. Et puis, venir appuyer ce message-là.

Mais généralement, ça fonctionne très bien tout ce qui est service en entrepreneur, RH, leadership, ça c'est un secteur que moi je suis bien connu. Et puis, tout ce qui est de la santé auditive. Mais ce qui sont en dehors de ça aussi.

J'avais un ouvre porte patio avec les pieds. Et en plus, un inventaire qui voulait se faire connaître autrement. Donc, ça peut impliquer une campagne influenceur par exemple.

Donc, j'avais aussi des noix, des noix de la chance. Donc ça, c'est pour une cause.

En général, j'aime travailler avec des gens qui font les choses pour les bonnes raisons.

Puis, ce n'est pas juste de la visibilité, oui, c'est de la visibilité qu'ils veulent. Mais, c'est parce qu'il stagne dans leurs entreprises, ils veulent juste une petite cache en haut, au dessus. Donc, on vient structurer leurs messages, qu'est-ce qu'ils veulent dire, puis avoir une vitrine autrement.

J'en avais une, ça c'était la première fois avec Transparent que j'en prenait une dans ce genre-là. Mais, c'est une conseillère financier associée à une bannière. Et ça me stressait parce que la bannière, souvent, quand ils sont associés à une bannière, ils contrôlent un peu le contenu. Mais, ça avait bien marché. J'étais très fière de moi d'avoir accompli ce défi là. Alors, c'est une conseillère financier, et on a profité de la journée de la femme pour la faire valoir autrement, les droits de la femme pour la mettre en avant plein.

Donc, on a fait un e-book, on a un peu structuré son message, et puis de l'envoyer sur la place média. Puis, ça a facilité ensuite tout ce qui était webinaire. Mais cette cette démarche-là a facilité le lancement de plusieurs activités par la suite. Fait qu'elle est très satisfaite. Mais, c'est ça mon secteur. C'est beaucoup plus le monde des affaires, l'entrepreneuriat, c'est qu'est-ce qui me rejoint le plus.

Je vais avoir besoin de toi pour ma nouvelle entreprise Voyage déductible, il va falloir organiser le tout. Je suis en train de préparer un défi que je me donne de développer cette entreprise-là à quinze minutes par jour sur ma chaîne YouTube.

Quand elle sera terminée, on va être rendue là.

Mais raconte-nous Kim, d'après toi, qu'est-ce qui va changer dans le futur dans ton domaine?

C'est une bonne question. Les médias, actuellement sont constamment, les médias traditionnels, ils changent énormément. Tu sais, les nouvelles générations, j'ai eu des clients qui étaient jeunes mais qui n'avaient jamais lu un journal de leur vie. Puis là, je les fais apparaître dans les affaires et tout ça. Donc, pour eux, c'est comme wow, dans le journal de Montréal, et tout ça. Mais ils n'avaient jamais lu des médias.

C'est sûr que, les médias traditionnels sont délaissés par peut-être les nouvelles générations qui lisent beaucoup plus sur le web, qui consultent plus par les média sociaux. Alors, les médias traditionnels, il faut qu'ils fassent un 360 degrés avec leurs contenus.

Donc, c'est beaucoup de travail et des nouvelles équipes en place à chaque fois. Donc, je te dirais que, qu'est-ce qui change dans mon domaine en fait. C'est qu'aucun des médias traditionnels font un 360 avec leurs contenus. Dans le sens qu'ils écrivent un article, ils vont traduire leurs articles en vidéo Tik Tok, en vidéo YouTube, ils vont traduire ça en podcast. Donc, ils vont faire vraiment un 360, autant que nous, en tant que personnes qui se propulsent dans les médias, on doit savoir déployer notre campagne en 360, leur fournir beaucoup de contenus pour que ça soit facile pour eux de travailler.

Parce que, eux, ils sont payés par l'entreprise. Mais si on parle des journaux, des journalistes indépendants ou quoi que ce soit. Tu sais, ils n'ont pas toutes les ressources. Donc, si on produit, c'est pour ça que j'invite les gens à appuyer leurs messages avec des supports, soit une vidéo, soit un e-book, soit plusieurs moyens, il en existe plein de façon de faire. Mais, d'aller au-delà, ça va faciliter le travail. Je te dirais que l'avenir, c'est beaucoup de, oui d'être au courant de tous les changements. Mais toi aussi, en tant qu'entrepreneur, qui veut se faire propulsé, d'avoir du contenu, d'avoir une expérience à proposer aux journalistes.

Donc, je te dirais que ça serait pas mal ça qui va bouger en tant que telle. Mais, il faut être prêt à voir le contenu au-delà de juste un article ou quoi que ce soit. Donc, c'est ça qui demande beaucoup plus de temps.

Excellent.

Donc, les médias sont tous en train de se rénover, de se renouveler. Ils n'ont pas le choix.

Mais, tu vois, étant donné que le lundi midi, on est sur LinkedIn, ton métier par rapport à LinkedIn, où est-ce qu'on en est actuellement ?

Est-ce que c'est facile de travailler avec cette plateforme-là au niveau justement relations de presse et tout ça ?

Moi je vais me concentrer sur les LinkedIn, ça va être beaucoup plus de proposer à mes clients, à des podcasts sur LinkedIn, à ceux qui font des émissions en direct sur LinkedIn. Donc, c'est de regarder qu'est-ce qu'ils font. Donc, peut-être qu'il va y avoir un journaliste qui fait vraiment des entrevues sur LinkedIn qui enregistre ses entrevues live. Donc, ça pourrait être carrément d'approcher ces gens-là. Moi, je te dirais plus que c'est ça.

Et il existe aussi des outils sur LinkedIn que moi, j'aime ça trouver les courriels des gens. Donc LinkedIn, la plupart des journalistes suivent les journalistes sur LinkedIn, pour se servir sur LinkedIn et de Twitter, mais de tous les réseaux sociaux.

Mais je voudrais, les journalistes vont rechercher des invités, ils vont rechercher des sujets et des invités pour approfondir certains articles, certains contenus. Alors, de les suivre sur LinkedIn, c'est hyper utile pour justement, proposer des invités, nous, en tant qu'invité. Et LinkedIn va te permettre aussi de voir, c'est qui, qui travaille dans un média. Donc, d'avoir accès à qui travaille dans un média, de trouver le bon, l'éditeur en chef, le journaliste en chef. Puis avec des outils gratuits, que moi je propose, on peut trouver les courriels directement. Donc, c'est comme une question simple de veille de suivre les bonnes personnes. Les journalistes, moi je me sers encore de Twitter un peu parce que les journalistes, il se peut qu'ils diffusent leurs articles là-dessus. Mais, il y en a beaucoup qui recherchent des histoires, en tant que telle.

Donc, en étant abonnée à différents journalistes.

Mais il y a juste un peu de la même façon partout, on peut saisir l'opportunité. Donc, que ce soit dans des groupes précis. Mais, j'avais une journaliste des affaires par exemple, qui affichait clairement sur LinkedIn. Je recherche des gens qui ont vécu de telles situations. Et puis là, j'ai proposé un client. Donc moi je dirais que LinkedIn en fait, oui, c'est très utile dans un contexte affaire, si on peut se connecter avec les bons médias, savoir qui travaille là, de suivre ces journalistes-là, leurs activités, savoir de quoi ils parlent, préparer mieux son angle de sujet.

Je comprends. Si tu pouvais retourner à te parler à toi-même à l'âge de dix huit ans, qu'est-ce que tu te dirais ? Ça serait quoi le conseil que tu te donnerais ?

Déléguer, je crois qu'on me le dit au moins cinquante millions de fois dans ma vie. Mais je dirais que j'ai vraiment appliqué concrètement ce conseil-là plus en 2021. Donc, déléguer, je savais c'était quoi mais peut-être pas dans la définition, ça a été long à le mettre en pratique. Et puis, je suis beaucoup dans la thune, déléguer qu'est ce que je ne veux plus faire en fait.

Je ne veux plus tant être sur les réseaux sociaux autant qu'avant. Mais je sais qu'il faut que je sois pareil, que je continue à l'être pareil pour faire mon travail et puis toujours avoir des opportunités. Mais je délègue progressivement, puis d'essayer. J'ai eu beaucoup de mauvaises expériences en affaire, un mauvais associé, mauvais partenaire, donc faire confiance graduellement aux gens.

Donc ça a été quelque chose de difficile, mais j'ai trouvé une bonne adjointe qui est là depuis un an environ. Et donc l'idée de déléguer, de l'appliquer, j'ai l'impression que je serai rendue un petit peu plus loin si je l'aurai fait plutôt dans mon parcours.

En fait, ça s'apprend, déléguer en confiance. La majorité des gens pensent que déléguer c'est se débarrasser. Non, ce n'est pas ça du tout. Il faut monter la structure pour soi-même et après ça, on est capable d'apprendre cette structure-là aux autres.

Mais effectivement, ce n'est pas facile, ce n'est pas quelque chose qui est inné de déléguer.

Fait que, ça s'apprend tranquillement pas vite. Ça s'apprend, puis comme tu dis, toi, tu fais beaucoup tu as aidé des travailleurs autonomes à devenir un peu plus entrepreneurs, donc d'être moins dans le "to do", d'être dans leurs tâches.

J'ai déjà atteint en 2017, j'avais engagé ma première employée, elle a démissionné malheureusement, mais ça m'avait affectée personnellement. Mais si je m'emmenais vers quelque chose d'intéressant, ce poids-là, c'est de se détacher, ce n'est pas évident à 100%. Mais en même temps, une fois que tu as embarqué dedans, c'est comme si tu veux optimiser. Je suis beaucoup là-dessus parce que je suis devenue belle maman. Puis, tu sais, je veux dire. Je vais avoir peut-être ma belle fille à temps plein, quoi que ce soit. Fait que, tu sais, si je l'ai à temps plein ou quoi que ce soit, je veux être là. J'ai travaillé toute ma vie. J'ai commencé jeune, j'ai trente sept ans, j'ai commencé à dix huit, dix neuf ans. L'ordinateur c'est mon outil. Puis, j'aimerais juste que, quand je déconnecte tout ça, c'est que je sois ailleurs, pas dans le "to do". Je sais que mon état d'esprit est différent, puis ce que tu apportes, toi, comme valeur ajoutée, de ta vie de travailleur autonome à l'entrepreneur est vraiment utile. Fait que moi, je comprends.

Oui, écoute, j'ai fait. J'ai fait une découverte en fait à Paris en discutant avec plein de gens parce que j'étais en formation là-bas pendant six jours. En fait, j'ai réussi à décrire exactement qu'est-ce que je fais. Parce qu'un PDG, président-directeur général en fait, c'est que je lui enlève les tâches de directeur général et là je rajoute une parenthèse. On ne veut pas avoir un mini-moi. C'est comme si on lui donnait la clé de notre entreprise avec notre recette et nos clients. Et puis, il va s'installer à côté. Ce n'est pas ça qu'on veut. Mais on enlève les tâches du directeur général pour devenir président.

Donc qu'est-ce que ça fait un président ?

C'est le porte parole, le président est porte parole, c'est le président. Il va communiquer la vision, c'est lui qui va représenter la vision. Il va avoir des tâches complètement différentes. Moi, je ne me considère pas comme une gestionnaire en fait.

En fait, je ne me suis jamais considérée comme gestionnaire. Quand ça va bien, on dirait que c'est là que ça m'emmerde. J'ai toujours le besoin de créer et de renouveler, d'animer. pour créer quelque chose. Mais c'est là mon piège parce que, plus je crée plus ça m'amène des trucs à gérer. Donc, c'est de garder une espèce de focus. Mais je sais très bien de quoi tu dis. C'est vrai, c'est un président, c'est lui qui va avoir une vision, regarder global, qu'est-ce qui se passe et puis communiquer et éditer, mais sans toucher dans les tâches de gestion.

Et moi, c'est ça, la gestion, je hais ça. Fait que, ce n'est pas toujours évident. En fait, il y a seize départements à développer, le président quand même, il est occupé. Mais comme tu dis, il est occupé différemment. Mais, les travailleurs autonomes comme toi, qui veulent grandir en fait, ce qu'ils doivent regarder, c'est-ce qu'on apprend au début, c'est que présentement, ton entreprise, c'est ton bébé.

Puis à un moment donné, c'est qu'il faut regarder l'entreprise différemment de qui on est. Qu'est-ce qu'elle a besoin cette entreprise-là pour pouvoir grandir, pour pouvoir continuer sans toi et ainsi de suite. Et c'est ça le cheminement que mon travailleur autonome doit faire. Et qu'il fait durant le parcours, c'est qu'il réalise que, si lui, il peut avoir une vie au-delà de son entreprise, ça peut être complètement différent.

Mais comme le bébé, j'ai un de mes clients qui m'avait, qui m'a fait un témoignage super, qui disait : c'est comme voir son bébé grandir à ado, à adulte. Et puis, c'est comme nos enfants adultes qui sortent les samedis soir. On a aucune idée où est-ce qu'ils vont, aucune idée sur qu'est-ce qu'ils font.

Mais on est là en cas de besoin. C'est vraiment un bébé qu'on voit grandir. Puis ça dépend où est-ce qu'on en est dans notre vie. Mais les besoins changent, et puis c'est ça que j'ai ressenti depuis que je suis sortie de mon épuisement, de mon acceptation de la surdité.

Mais à la Kim qui a écrit son livre versus la Kim aujourd'hui est dans un état d'esprit, là je cherche l'équilibre. Je cherche aussi, je suis à la recherche constante de l'équilibre. Mais j'aime mon travail. Moi, je travaille tard le soir s'il n'y a rien d'autre à faire, je vais le faire. Mais j'aime mon travail, j'aime ça. Je l'adore. Mais vivre dans le rush, dans la pression, sans avoir le sentiment que c'est les clients qui contrôlent mon horaire, ça, j'ai encore une place à une amélioration.

J'ai beaucoup de pigistes, des pigistes à qui je délègue beaucoup.

Mais, c'est ça où est-ce que je m'en vais avec tout ça. C'est sûr que c'est des réflexions des travailleurs autonomes, mais il faut se le dire tout passe. Je suppose que tout part de la vision de croître, de la vision de avec 150 000 tu ne pourras pas déléguer autant qu'avec 250 000 ou 350 000. Tu ne pourras pas aller aussi loin. Mais tout est dans le changement de la mentalité de la personne aussi. En fait, je te dirais ça commence beaucoup par état des lieux clarté parce que plus notre cible de vie extraordinaire est définie et plus ça devient facile de faire les actions pour l'obtenir.

Tu vois ? Voyage déductible vient du fait que je veux accompagner mes entrepreneurs et que j'ai plus de résultats quand je les enlève de leurs entreprises pour venir leur enseigner ce que j'ai à leur enseigner. Je l'ai fait le test au mois de janvier. Puis écoute, ils ont appris en trois jours, en fait, ils ont découvert en trois jours que c'était possible. Et puis, par Zoom ou par cohortes, quand on fait des cohortes d'une dizaine d'entrepreneurs, ça prend de dix à douze semaines avant qu'ils réalisent la même chose.

Donc, quand je les accompagne et qu'ils ne sont pas dans le day to day, ils sont tous là. Et là, ils peuvent prendre conscience de ce qu'est-ce qu'ils veulent et puis que c'est possible. Puisqu'à ce moment-là, ils s'engagent envers eux-mêmes. Et donc, c'est plus facile.

Fait que, tu vois, tout ça est venu du fait que je veux mieux accompagner les entrepreneurs et je ne te cacherais pas que j'adore voyager. Donc, on créé l'entreprise extraordinaire qui va aller avec qu'est-ce que je veux donner dans le fond à mes entrepreneurs, un peu la même chose avec toi. Ecoute, aurais-tu en fait. Qu'est-ce que tu aurais comme conseil à donner aux gens qui n'ont aucune idée, qui n'ont jamais fait ça, justement des relations publiques ?

Est-ce que c'est bon pour tout le monde ? Est-ce que c'est bon pour tous les entrepreneurs ?

C'est bon pour les entrepreneurs qui ont un message réel à faire passer, c'est sûr et certain que pour être authentique à quelque part. Dans le sens que, je raconte souvent des histoires à mes clients dans lesquelles on avait une famille qui voulaient avoir de fait une campagne publique pour ramasser des dons pour leurs enfants malades. Mais ça c'est une belle cause. Il y a une raison pour laquelle de sensibiliser les gens. Mais plus tard, ce n'était pas vrai en fait.

Plus tard, on s'est rendu compte que cette famille-là s'est achetée un char à 40 000 pièces. Donc, ce je pense que les médias ont fait, ils se sont blacthés donc tu vois le avant et puis le après. Mais j'avais un entrepreneur qui avait une super belle cause, mais la gestion de leur entreprise c'est mal fait. Donc, c'est sûr que ça allait doppler dessus. Alors, aller sur la place publique, j'en ai d'autres exemples. Une entreprise qui a des belles valeurs, qui fait des couvertures belles valeurs, beau produit. Mais plus tard, tu apprends que finalement, elle engage des gens dans son sous-sol, des immigrants dans son sous-sol. Et puis qu'ils sont enfermés dans de mauvaises conditions de vie et tout ça. C'est sûr qu'il y a une enquête là-dessus et ça vient de flasher. Alors, assure-toi d'aller sur la place publique surtout, premièrement, d'être prêt parce que j'ai une autre entreprise, j'en ai plein. Ça c'est une cliente qui avait voulu aller trop vite, mais des fois, j'aime mieux, je lui ai dit non la première fois. La deuxième fois, je ne la sentais pas prête. Mais bon, elle voulait appeler. Donc, je l'envoie sur la place parce que le batch est solide.

Fait qu'à la fin, c'est correct, il n'y a rien de grave. Mais, elle apprend. Donc, soyez prêts, ayez des statistiques, assurez-vous d'être la bonne personne pour parler de votre sujet, de votre expertise. Faites-les pour les bonnes raisons. Parce que, oui, avoir une petite retombée dans un journal local, c'est correct. Mais, si tu t'en vas à la place radio, souvent Richard Martineau, Sophie Durocher ou d'autres médias plus gros, les affaires ou quoi que ce soit. C'est ça, le journal de Québec, ce n'est pas long avant qu'il y ait quelque chose qui passe qui n'est pas correct et puis que les gens reviennent là-dessus et tout ça.

Donc, allez sur la place avec un vrai message parce que vous êtes vraiment rendu là. Vous avez le goût d'aller accomplir.

Moi, je travaille beaucoup avec des gens qui ont déjà une entreprise, qui veulent comme accomplir quelque chose de plus, aller une petite couche plus tard.

Fait que là, dans le fond c'est intéressant, oui, l'entreprise qui démarre. C'est intéressant, mais, pour aller dans les plus gros médias ou un message plus fort. Qu'est-ce que vous faites de différemment au-delà de vos produits. N'attendez vous pas à ce qu'on parle de ces produits ni de vos services. Ça, c'est de la publicité directe si on peut le dire, un publireportage. Ça, vous allez le payer.

Mais si vous êtes une entreprise, je prends un exemple d'une entreprise de publicité que j'ai aidé. Mais, leur entreprise de publicité, qu'est-ce qui fait qu'elle est différente, qu'est-ce qui fait qu'elle peut être utile au lectorat du journal. Cette agence-là est gérée par un entrepreneur de vingt cinq ans qui a environ cinq employés. Il n'ont aucun horaire fixe, ils sont payés, mais ils se font confiance, ils ont une méthodologie de travail. Donc oui, ça peut être utile, ça peut inspirer d'autres leaders à faire pareil.

Alors, c'est de trouver le bon angle. C'est toujours un défi de faire les choses pour les bonnes raisons. Sinon la première action que je peux vous conseiller, c'est de vous abonner tout de suite aux journalistes ou aux media qui vous inspirent. Abonnez-vous tout de suite à ces gens-là. C'est déjà un premier contact, essayez de bâtir une relation avec ces gens-là parce que les relations de presse, ça reste des relations.

Donc, il faut que tu respectes ce travail, de ces gens-là. Puis, si je prends par exemple, un autre exemple.

On a vu les influenceurs dans les avions, James, lui il s'en foutait des journalistes. James, le fondateur, il se moquait d'eux dans le fond. Il organisait un point presse. C'est vraiment moi, j'étais dans un groupe sur Facebook, les recherchistes, les relationistes, et tous les journalistes, il s'est carrément foutu de notre gueule, désolée des termes, mais c'est carrément. Il s'est moqué de nous. Et puis eux, ils essayent de faire leur journalistes. Mais, est-ce qu'ils ont le goût de parler de toi après. Tu te la pètes un peu, tu te vois un peu hautain. C'est mal vu ici. Fait que, essaie de voir. Oui, tu dois avoir beaucoup d'ambitions, mais essaie de voir ton nombre de messages aussi appropriés.

Ici, avoir l'ambition, c'est correct, mais au Québec on a encore un peu de misère. Donc, ne pas y aller trop haut, mais juste le bon milieu. Peut-être qu'ailleurs, c'est super aussi. Donc, de cibler les bonnes personnes, de raconter une histoire qui est vraie, qui peut inspirer et qui peut être utile, apporter une solution concrète à l'actualité.

Donc si j'ai l'actualité avec la Covid, là c'est le printemps. Qu'est-ce que tu as à proposer pour le printemps. Donc, de voir à l'actualité quand tu as une solution pour les gens en lien avec l'actualité et tout ça. Donc, c'est un mélange de tout ça que je pourrais dire, mais c'est ça.

Mais tu sais, si je comprends bien, Kim, je regarde un peu LinkedIn, c'est un peu la même chose quand on fait nos poses aux relations publiques. Si tu fais des pauses juste pour dire que tu as déjeuné un matin, ce n'est pas sûr que les gens vont te suivre longtemps. Par contre, quand tu leur donnes de la valeur, et puis que tu leur donnes de l'information ou de quelque chose qui est pertinent, mais les gens vont vouloir te suivre. Ils vont être heureux de te suivre, c'est un peu la même affaire. Mais je dirais que la relation publique vient après s'être fait la base. Si la base est bien fait, à ce moment-là, tu as été capable de créer des relations. Et puis après ça, on va pouvoir créer des relations avec les journalistes. Mais ce n'est pas pour rien que ceux qui lancent des coups de gueule sur Facebook ou sur LinkedIn. Ce n'est pas pour rien que, 50 000 partages ou 10 000 partages. Ce n'est pas pour rien que ça se ramasse à la TVA ou que ça se ramasse ailleurs, c'est des émotions, c'est des coups de gueule, c'est des histoires que les gens ont vécu.

Donc, les journalistes ont finalement être au courant de ça.

Si une vidéo fait virale un million de vue, c'est sûr que les gens vont en parler autrement. Une autre chose que je peux parler de toi. Ma mission commerciale, j'avais fait ça dans mes débuts. Moi aussi, j'étais allée en mission commerciale. Une fois que tu as établi le lien avec les médias, tu peux tenir au courant le média de ton développement d'entreprises, parce que moi, j'ai contactées, mais là, je m'en vais en France. Je suis la seule entreprise de Beauport quand j'avais mon entreprise à Beauport. J'avais à l'esprit, je m'en vais explorer ce qui se passe ailleurs dans mon domaine. Si tu veux faire un article là-dessus, libre à toi. Finalement, j'ai fait la trente pages. Mais, seule la façon que, eux, ils disent les mots, ça c'est complètement autre chose, il faut une demande internationale.

J'avais eu une demi-page complète dans le journal de Québec aussi, Kim Auclair, la bosse des affaires. Mais ça, c'était autre chose. Fait que, moi, ça t'aide à la notoriété, ça aide à la visibilité. Mais, le problème que j'ai des fois, les gens me voient trop gros pour qu'est ce que je suis. Tu sais, j'ai des gens en France qui sont venus visiter mon espace de coworking, un maire de France avec pas mal de France, je ne me rappelle plus il venait avec ses députés. Il arrive, c'est comme petit mon espace de coworking. Fait qu'il arrive, il y avait peut-être cinq personnes qui travaillaient là à ce moment-là. C'est ça mon espace de coworking, mais si vous voulez voir quelque chose de plus grand, il y en a. Donc, moi, je suis ça, j'ai réussi à faire plus avec moins, si on peut le dire. Ça donne une perception que c'est beau mais c'est l'envers des médias aussi. Oui c'est ça, il faut apprendre à négocier avec eux et de bien présenter dans le fond ce qu'on veut présenter.

Écoute Kim, merci beaucoup. Ça fait plaisir. Merci de tes bons conseils et comme mot de la fin je te laisse le mot de la fin. Qu'est-ce que tu aurais pour nous ?

Soyez vous-mêmes, mais vous allez avoir les meilleurs résultats. Tout à fait, les gens veulent avoir du vrai. Fait que, c'est drôle, parce qu'avec avec notre coach de podcasts, c'est ça. C'est ça que je disais aux gens. J'avais de la chance d'être sur le panel, et puis de parler à ceux qui commencent. Et puis je leur disais, écoutez, on ne veut pas avoir des choses qui sont parfaites, c'est couper, t'enlever les rires. Non, on veut avoir la réalité, avoir quelqu'un qui te parle. Donc, que ce soit dans le podcast, que ce soit dans les écritures ou que ce soit dans les médias, soyons vrais. C'est ça que les gens veulent.

Une cohérence.

Les gens aiment les histoires. Donc, s'ils vous voient évoluer, ils vont vous suivre tout simplement. Tout à fait.

Un grand merci. Donc, merci aux auditeurs d'avoir été avec nous. Si vous avez des commentaires, vous écoutez en rediffusion, ça va nous faire un grand plaisir de vous répondre tout au long de la semaine.

Et nous, on se donne rendez-vous la semaine prochaine.

Merci tout le monde.

Catégories: Podcast, Texte, YouTube

L’ACADÉMIE DE L’ÉCLOSION SUR LES MÉDIAS SOCIAUX

Je t’invite à donner ton avis sur un sujet précis ou à me poser une question,
tous les lundis matins en direct de Facebook.

   Joins-toi à moi !

Facebook | Linkedin | Instagram | Youtube | WhatsApp | Twitter